Besoin d'une idée lecture ?

Besoin d'une idée lecture ? Cliquez sur les photos pour connaître mes avis...

http://lepeupledureve.blogspot.fr/2014/08/mon-pere-cet-inconnu-claude-couderc.html    

mercredi 11 décembre 2013

A l'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque


A l'ouest rien de nouveau










Bonjour tout le monde!

Aujourd'hui je me lance sur un roman très ancien, et aussi très classique, que je devais lire en français.

Le livre est un témoignage de la première guerre mondiale d'un jeune soldat allemand, Paul Bäumer, qui s'engage à l'armée avec ses camarades de classe, (alors qu'ils n'ont que dix huit ans) un idéal patriotisme en tête. 
Il raconte alors à travers ses mots l'atrocité de la guerre, les épreuves autant physique que mentale, les journées qui défilent et les soldats alliés qui tombent. 
Il parle de ses camarades, des liens qui se sont tissés entre eux, de leurs soirées à veiller, des journées interminables, des tranchées, de leur quotidien sur les champs de bataille.

Il décrit aussi les habitudes du front, la simplicité avec laquelle il s'adresse aux nouvel recrues, mais aussi leur désespoir face à la mort, face à la folie et à la monotonie des jours.

L'auteur à su raconter son vécu d'une manière à la fois simple et compliquée, de sorte qu'il soit facile à comprendre mais qu'il y est derrière un ''dénoncement'' des paroles en l'air et des promesses bafouées inadaptées à la situation, car l'auteur le dit bien, ce qui leur arrive est atroce, personne ne peut les comprendre, personne ne peut l'expliquer.

Ce livre est tout aussi magnifique que touchant, car l'auteur transmet par son écriture ses pensées pacifistes et emmène à comprendre tout ce qui n'est pas dit et tout ce qui ne va pas.

Il dénonce le mauvais côté des choses,  le bourrage de crâne répété sans cesse qui les a entraîné a s'engager, la trahison de leur professeurs sensés leur ouvrir l'esprit et les emmener à mûrir et non pas les envoyer en enfer.

Je conseille vraiment de lire ce livre, car même s'il semble dur à lire et long, il reste tout de même un ouvrage magnifique qui traite la guerre sous un point de vue très intéressant.




« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité, nous ouvrant le monde du travail, du devoir, de la culture et du progrès – préparant l'avenir. Parfois, nous nous moquions d'eux et nous leur jouions de petites niches, mais au fond nous avions foi en eux. La notion d'une autorité, dont ils étaient les représentants, comportait à nos yeux, une perspicacité plus grande et un savoir plus humain. Or, le premier mort que nous vîmes anéantit cette croyance. Nous dûmes reconnaître que notre âge était plus honnête que le leur. Ils ne l'emportaient sur nous que par la phrase et l'habileté. Le premier bombardement nous montra notre erreur et fit écrouler la conception des choses qu'ils nous avaient inculquée.»


A l’ouest rien de nouveau est un roman allemand racontant l’histoire de Paul Bäumer, le narrateur, ainsi que de ses camarades de classe, Albert Kropp, Müller et Leer, tous des jeunes d’à peine 20 ans partant pour le front sous l’influence de leur professeur Kantorek. Ils sympathisent rapidement avec Tjaden, Haie Westhus et Stanislas Katczincky, l’aîné du groupe. Les atrocités de la guerre vont vite changer leur manière d’aborder ou de voir les choses. Tout d’abord « martyrisé » dans un camp d’entraînement par un supérieur, Himmelstoss, aux méthodes de tortionnaire, ils sont par la suite envoyés à l’arrière puis sur le front où Paul et ses camarades subissent des bombardements continus causant de lourdes pertes. Ils sont alors ramenés à l’arrière, le temps d’attendre des renforts, où ils passent de belles semaines avant que Paul ait une permission de 14 jours. Cette intermède va, pour lui, tout changer. Il trouve sa mère mourante et le voisinage compatissant ou agressif. Il refuse de leur conter les horreurs de la guerre et décide de tout minimiser. Une fois de retour, Paul est de nouveau envoyé à l’arrière où se trouvent des prisonniers russes. Il se surprend à avoir pitié de l’ennemi… Cette pitié va resurgir lorsque, de retour sur le front, perdu dans le no man’s land, il tente de sauver un soldat français. D’autres événements et d’autres pertes vont totalement anéantir Paul qui estimera tout avoir perdu:  » Les mois et les années peuvent venir. Ils ne me prendront plus rien. Ils ne peuvent plus rien me prendre. »




Amandine H.

1 commentaire:

  1. Je n'avais jamais entendu parler de ce livre mais il me fait très envie :))

    RépondreSupprimer