Mon père cet inconnu - Claude Couderc

Bonjour tout le monde !

Me revoilà aujourd'hui avec une nouvelle chronique, n'hésitez pas à me donner votre avis si vous avez lu ce bouquin ! ☺
Mon père cet inconnu est un livre merveilleux ! Je me suis beaucoup attachée aux personnages : le petit (son surnom dans le roman) m'a fait rire pas mal de fois. J'ai énormément aimé découvrir la vie du petit, ses déceptions, ses joies. Vivi aussi m'a conquise, la relation qui s'installe entre les deux personnages et leur innocence m'ont fait sourire. J'ai même fini par m'attacher au pater, pourtant si dur. Ainsi qu'à sa mère, et à ses frères et sœurs, même s'ils sont peu présents.

L'environnement du livre est très bien décrit, ce qui m'a permis de rentrer directement dans l'histoire. L'écriture est simple, fluide : un livre que j'ai lu très rapidement. J'ai vraiment adoré le sujet qui est traité ici, simplet mais rempli de sentiments. J'ai totalement adhéré à la passion des mots croisés, l'un des élément principal du livre, que j'ai trouvé vraiment original.

A ce stade là, on peut dire que j'ai adoré ce livre, et pourtant quelque chose vient tout gâcher : la fin ! Je n'ai tout simplement pas compris. J'aurais voulu quelque chose de plus détaillé, un dénouement qui m'aurait bien "renseigné" sur le destin du petit et de sa famille. Mais non, à la place, j'ai eu le droit à un livre qui se termine en queue de poisson à mon goût.

Hormis ce gros détail, c'est un livre qui m'a bien plu et que je vous conseille tout de même. Les chapitres sont relativement courts et permettent de respirer entre chaque partie, pour plus de plaisir au retour !☺Et l'auteur laisse tout de même une moral à la fin de l'histoire : on ne peut pas changer les gens, on peut juste apprendre à les connaitre et à les comprendre. 

Résumé : 

" Villa Mimosa " : il n'y a même pas l'eau courante et les enfants dorment à six dans la même pièce. Le " petit " a douze ans et malgré sa bonne humeur méridionale, il en a marre d'être pauvre, d'être sale et d'avoir si faim. Il déteste surtout son père, préparateur en pharmacie, qui boit trop de pastis avant de s'endormir sur ses mots croisés. Il le déteste parce qu'il rêve d'un homme complice, aimant et fier de lui. Il suffirait d'un geste, d'un regard. Mais comment exprimer ses sentiments, quand on n'a pas appris ? Entre deux câlins avec Vivi, l'effrontée du village, les cris, les disputes, les balades dans la garrigue et la lumière des années soixante, Claude Couderc nous conte une enfance sans château et sans gloire, mais pleine de drôlerie et d'émotion. Un peu la sienne, peut-être.

Margaux M.